Né à Lyon en 1955, il fait ses études à Cannes. Vers 8-10 ans, il développe son habileté manuelle en aidant à l’atelier de carrosserie pour voitures de prestige de son beau-père. Dès l’âge de seize ans, il aime venir travailler à Vallauris pendant les vacances. Après son bac en 1975, il est inscrit en Fac de Lettres, mais refuse de continuer dans cette voie, et part s’installer à Vallauris.
Il débute alors dans un petit atelier, puis est embauché pendant six mois chez Robert Picault où il apprend le coulage et le moulage. Par des liens dus à la Résistance, Thierry Finidori connait Albert et Pyot Thiry depuis très longtemps, et ceux-ci le prennent dans leur atelier à ce moment-là. Albert lui apprend à tourner, et lui transmet sa façon de concevoir la céramique : transformer une pièce tournée grâce au décor. A cette époque Albert travaillait avec James Coignard et Aubinel. Travail et milieu agréable : pendant trois ans Thierry Finidori apprend décors au tampon, travail du biscuit, et s’imprègne de la liberté des formes d’Albert.
En 1978, il rencontre Camille Virot qui pratique, en précurseur en France, la technique du Raku. Séduit par cette nouvelle technique, Thierry Finidori construit à Mougin ses propres fours : d’abord un four à bois pour le Raku, puis en 1986 un four à gaz. Il précuit les pièces doucement jusqu’à 500°. Puis les change de four pour cuire les émaux à plus haute température. Il construit également un four à grès pour la cuisson au Sel.
En 1983, il veut s’établir en Bourgogne, mais ne s’y plaît pas et revient vers des cieux plus cléments : il s’établit en 1985 au 2 rue Sartorio où il travaille toujours. C’est la période où il rencontre Antoine de Vinck.
Très vite, Thierry Finidori cherche à s’affranchir des formes tournées pour concevoir ses pièces à partir de plaques qu’il assemble et qui deviennent des stèles rondes ou droites. On décèle alors des inspirations de l’Amérique Précolombienne ou de la Chine ancienne. Par ailleurs, il s’intéresse particulièrement à la composition de ses émaux et aux réactions des matières pendant le refroidissement et l’enfumage. A ce jour, ses recherches sont orientées vers les lustres d’oxyde de fer et de cuivre.
Première exposition chez Roger Collet avec Parisi et Gaby Giordano en 1981. Puis expose régulièrement avec le groupe Quartz ; nombreuses expositions personnelles et participe aux Biennales de Vallauris.
1988 : Médaille d’argent à la Biennale de Vallauris. Il fait partie de la jeune génération de Vallauris.
Il signe de trois i côte à côte, avec trois petites barres horizontales accolées au début de sa production, et avec deux barres seulement depuis les années 2000.