Sa famille échappe à la Révolution en partant en exil à La Réunion. Henri et les siens reviennent vers 1860. En 1881, il vient à Paris étudier à l’Académie Julian où il rencontre d’éminents artistes comme Henri de Toulouse-Lautrec.
Peintre, il est sous l’influence du japonisme et des Nabis, et participe à de nombreuses expositions, rencontrant un vrai succès national et international.
Dans la décennie 1890, il découvre le potentiel du grès et s’établit à Saint-Amand-en Puisaye où il rencontre Jean Carriès. Il se forme auprès d’Emile Gaubier chez qui il travaille. Sa production de céramique est également influencée par le japonisme, avec des pièces à l’émail opulent au couleurs sourdes et subtiles. Son marchand parisien fut Georges Petit.