« La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. » Baudelaire
Après un passage par le dessin, la peinture, l’artisanat sous des formes variées,1989 fut l’année d’une rencontre décisive et révélatrice avec la terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. More qui décida de mon expression artistique
Travailler la matière avec les mains, monter un volume malléable à l’infini, créer une forme dans l’espace et voir naître la manifestation de mes aspirations intérieures fut une révélation.
J’ai vite compris que la terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. More me permettrait des formes élancées fusant vers le ciel.
Le colombinBoudin de terre de diamètre plus ou moins fin, que l’on pose l’un au-dessus de l’autre, pour façonner des céramiques sans utiliser le tour : striés et barbotinés, on place les boudins les uns sur les autres, puis on marie les étages par pression alternative vers le haut puis vers le bas. Cette technique permet de façonner tout type de forme. More est devenu mon mode d’expression et de prédilection.
J’ai donc suivi le cursus de deux académies et d’une école des métiers d’art en Belgique : Tournai et Charleroi : poterieObjet en terre cuite, à différencier des porcelaines. On trouve des poteries mates, et des poteries vernissées. Les premières sont cuites sans glaçures, et restent donc poreuses, comme les tuiles, les pots de fleurs, etc.. Les poteries vernissées ont reçu un enduit protecteur, ou glaçure qui les imperméabilise. Les poteries sont cuites vers 1000°C, alors que les grès sont cuits vers 1200°C, et les porcelaines entre 1250 et 1450°C. Les poteries sont modelées, moulées, ou tournées. Le terme « Poterie » vient du Latin : « Potum » : indique d’abord l’usage d’un vase à boire. More, modelage, sculpture et technologie des émaux.
Les métiers d’art à Jemappes.


