Né à Limoges où il débute, Dalpayrat bouge beaucoup dans ses années de formation. On le retrouve à Bordeaux à la manufacture Jules Vieillard et Cie, à Toulouse chez Fouquet, puis à Monaco, Menton.
En 1887, le tremblement de terre de la côte d’Azur détruit son atelier et il retourne à Limoges. C’est en 1889 qu’il ouvre son propre atelier à Bourg-La-Reine.
Au cours de sa formation, il acquiert une maîtrise du travail du grès et donne son nom au « rouge Dalpayrat ». Cette nuance fit sa renommée internationale. Il l’obtient en utilisant l’oxyde de cuivre et en maîtrisant l’atmosphère, la durée de cuisson, ainsi que la température pour obtenir des effets inédits du sang de bœuf.
Il reçoit une médaille d’or à l’Exposition de 1900, ainsi que les insignes de chevalier de la légion d’honneur. C’est l’un des plus talentueux et des plus productifs céramistes Art nouveau, ses œuvres se trouvent dans de nombreux musées internationaux.