Comment est-elle arrivée à cette maitrise de la technique dont elle se joue, rare femme à travailler au milieu des hommes céramistes de cette période post soixante-huitarde. Un diplôme de l’Ecole nationale supérieure des métiers d’art en poche en 1971, elle lance une production ou domine la porcelaineProduit céramique à pâte fine, compacte, généralement blanche, translucide en faible épaisseur, vitrifié dans sa masse, et revêtu, le plus souvent d’une couverte brillante et transparente de caractère Feldspathique ou plombeux. Le composant essentiel de la porcelaine est le Kaolin, argile blanche, cuite à haute température. More. Dès 1990, elle reçoit une demande importante par la SAPRR : la sculpture géante du bord de l’autoroute A6 « Murs Mire ». En 1991, elle participe à l’expo : « Hommage à Bernard Palissy » au musée des Arts Déco. En 1995 : « Pierres d’ombre », Installation au musée de Digne. Puis viennent des commandes par l’OPAC, le musée de la Piscine de Roubaix, l’Abbaye de Boscovon, et un chemin de croix pour l’Eglise de Jausiers. En 2004, elle rentre dans les collections nationales du FNAC Design de Paris. Elle est invitée pour des expositions par les musées de Digne, le musée Dechelette de Roanne, le musée Satie à Honfleur, le musée de Martigues, de Gap, de Fuping en Chine, Musée de Sèvres, musée B. PalissyBernard Palissy (1510-1589), céramiste, écrivain et savant français, a fait de nombreuses recherches sur les compositions et les cuissons des glaçures. Il est à l’origine des poteries jaspées. More de St-Avit, Sarreguemines, Giroussens, musée Salagon à Mane.
Important également, Agathe Larpent est membre de l’AIC (Association Internationale de Céramique) de Genève. Parcours impressionnant pour une céramiste humble et charmante.