Vierzonnais d’origine, André Rosay (1913-1991), réfractaire au STO et politiquement impliqué contre Vichy, se réfugie à La Borne en 1943. Après l’école de Bourges, il travaille pour la céramique industrielle.
Après avoir travaillé chez Armand Bédu, il s’installe dans ce qui fut la boutique d’Alphonse Talbot.
Son travail est stylisé, imprégné d’art sacré (il réalise le chemin de croix de l’église de Mehun), de l’imagerie berrichonne, il stylise ses formes qu’elles soient animalières ou humaines. Travaille le grèsLe grès est une argile naturelle contenant de la silice, capable de supporter une haute température de cuisson (1200-1400°C), qui la vitrifie partiellement, et la rend imperméable aux liquides. Le grès peut être recouvert d’une glaçure ou couverte pour accentuer son étanchéité ; la glaçure caractéristique des grès est le vernis au sel, produit par volatilisation de sel marin en cours de cuisson, qui, réagissant avec la silice de la surface de la pâte, donne une fine couche vitrifiée. Par extension, on appelle Grès un objet fabriqué dans ce matériau. au sel, tourné ou modelé. Il est l’un des pionniers du renouveau de La Borne.
Lulu Rosay aide son mari pour la production et l’accueil des visiteurs, pour finalement produire des pichets traditionnels, des bijoux ou des formes personnelles modelées, telles ces petites danseuses de Chine antique. Elle a fêté cette année 2021 ses 90 ans…