C’est la même préoccupation qui obsède Pascale Klingelschmitt, biologiste de formation. Ses sculptures jaillissent ou rampent hors de boîtes de Petri (qu’elle a soufflées elle-même en verre) telles des cultures incontrôlables d’un savant fou.
Le contraste est saisissant entre la délicatesse de la matière céramique et ses couleurs plutôt douces et les formes tourmentées qui se tendent vers le spectateur.