Les records se sont accumulés pendant la vente des céramiques contemporaines de la collection Fina Gomez chez Bonhams Cornette de Saint Cyr
Fina Gomez (1920-1997), née au Venezuela, s'est consacrée aux arts, notamment à la photographie, à la peinture, à la sculpture et à l'architecture. Sa passion pour la céramique l'a conduite à La Borne en France où elle a ensuite rencontré Elisabeth Joulia, Yves et Monique Mohy, et Anne Kjaersgaard. La Collection Fina Gomez a été présentée en 1991 au Musée des Arts Décoratifs de Paris, accompagnée d'un catalogue qui documente de manière exhaustive chacune des œuvres.
Née en 1920, petite-fille de Juan Vicente Gomez, président du Venezuela, la jeune Fina se
découvre une passion pour la photographie dès l’enfance. Elle devient au fil du temps une
photographe créative et admirée, développant et tirant ses œuvres dans son studio
parisien. Elle étudie avec Madame d’Ora (Dora Kallmus), une célèbre photographe de
mode et de portrait et, de 1945 à 1969, expose à Caracas et à Paris, publiant des livres de
ses propres photos, ainsi qu’en association avec des poètes et des écrivains. En 1961, elle
crée la Fondation Fina Gomez pour promouvoir et soutenir les échanges artistiques et
culturels entre l’Amérique latine et l’Europe et finance de nombreuses expositions d’art, de
céramiques, ainsi que des événements culturels ou musicaux pendant plus de 20 ans.
En particulier, en coopération avec les gouvernements français et vénézuélien, elle
organise une grande exposition des impressionnistes français en 1962-63. Parmi ses amis
proches et ses connaissances on peut citer Carlos Cruz-Diez, Jesus Soto, Geneviève Asse, Pierre Seghers, Cristina Merchan, Manuel Angeles Ortiz, Baltasar Lobo, Armando Barrios, Alejandro Otero, Hector Poleo, Mercedes Pardo, Fance Franck, Emilio Pettoruti, Pablo Picasso et Mercedes Guillen, Yves Saint-Laurent et Christian Dior.
Les résultats
Parmi les résultats notables de la collection, citons un étonnant vaseLes différentes parties d’un vase sont : le pied, la panse, l’épaulement, le col et la lèvre. More en faïence de Claire
Debril qui a atteint 15 300 €, record mondial pour l’artiste (estimation : 2 000 – 3 000 €).
D’autres records mondiaux ont été atteints pour :
– Un disque monumental de 1982 par Geoffrey Doonan vendu pour 4 080 € (estimation : 1000 – 1 500 €).
– Un vaseLes différentes parties d’un vase sont : le pied, la panse, l’épaulement, le col et la lèvre. More globulaire de 1989 par Anne Kjaersgaard vendu pour 3 187,50 € (estimation : 1000 – 1 500 €).
– Un vaseLes différentes parties d’un vase sont : le pied, la panse, l’épaulement, le col et la lèvre. More ovoïde de 1986 de Cristina Merchán a été vendu pour 1 785 € (estimation : 500– 700 €).
– Un vase “En forme de voile” de 1980 par Val Barry a été vendu 1 402,50 € (estimation : 1000 – 1 500 €).
Quatre « Feelies » en grèsLe grès est une argile naturelle contenant de la silice, capable de supporter une haute température de cuisson (1200-1400°C), qui la vitrifie partiellement, et la rend imperméable aux liquides. Le grès peut être recouvert d’une glaçure ou couverte pour accentuer son étanchéité ; la glaçure caractéristique des grès est le vernis au sel, produit par volatilisation de sel marin en cours de cuisson, qui, réagissant avec la silice de la surface de la pâte, donne une fine couche vitrifiée. Par extension, on appelle Grès un objet fabriqué dans ce matériau. More émaillé, vers 1984 par Rose Cabat ont atteint 12 750 € (Estimation : 1 000 – 1 500 €). Une gourde en grèsLe grès est une argile naturelle contenant de la silice, capable de supporter une haute température de cuisson (1200-1400°C), qui la vitrifie partiellement, et la rend imperméable aux liquides. Le grès peut être recouvert d’une glaçure ou couverte pour accentuer son étanchéité ; la glaçure caractéristique des grès est le vernis au sel, produit par volatilisation de sel marin en cours de cuisson, qui, réagissant avec la silice de la surface de la pâte, donne une fine couche vitrifiée. Par extension, on appelle Grès un objet fabriqué dans ce matériau. More émaillé de Shoji Hamada est un bel échantillon de sa vaste production de 1963 vendu pour 9 563 € (Estimation : 2 500 – 3 500€). « Châtaignes », vers 1967 par Élisabeth Joulia (1925-2003) a atteint 7 650 € (estimation : 4 000 – 6 000 €). Quatre œuvres de Robert Deblander ont atteint des prix
élevés aux enchères. Une bouteille en grèsLe grès est une argile naturelle contenant de la silice, capable de supporter une haute température de cuisson (1200-1400°C), qui la vitrifie partiellement, et la rend imperméable aux liquides. Le grès peut être recouvert d’une glaçure ou couverte pour accentuer son étanchéité ; la glaçure caractéristique des grès est le vernis au sel, produit par volatilisation de sel marin en cours de cuisson, qui, réagissant avec la silice de la surface de la pâte, donne une fine couche vitrifiée. Par extension, on appelle Grès un objet fabriqué dans ce matériau. More émaillé de 1970 de l’artiste a atteint 7 650 €
(estimation : 1 500 – 2 000 €).