Wilfredo disait en 1986 : « Si je pense à mon père, le chinois, je me rappelle un homme très sage, très secret. Il réfléchissait en maniant un éventail. Avec lui, il apportait la mémoire de toutes sortes de paysages : sibériens, mongols, tartares…le drame de l’Asie et de la mer de Chine. »
Si l’œuvre peint de Wilfredo Lam est connu pour sa proximité avec plusieurs mouvements d’avant-garde : Cobra, surréalisme, cubisme… son œuvre céramique est tout à fait méconnu. Poussé par Asger Jorn, Wilfredo Lam installe à la fin des années 50, un atelier dans la capitale italienne de la céramique : Albissola. Il réalise quelques pièces mais, non satisfait, s’arrête là.