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Charlotte Poulsen

Née en 1950 au Danemark, Charlotte Poulsen est connue pour ses sculptures animalières hors du temps. Le charme se dégageant de ses Girafes, ses Antilopes, ses Hippopotames surprennent l’œil et le sourire qui en découle est un ravissement pour l’âme.

Elle débute par un stage chez Birgit et Rocca Knüpfer, au Danemark de 1968 à 1972, puis suit les cours de la Kunstakademi d’Aarhus (DK). C’est en 1972 qu’elle découvre La Borne, à l’atelier de Pierre Mestre… Elle est stagiaire chez celui-ci et Anne Kjaersgaard de 74 à 78, pour enfin ouvrir son atelier à Achères dans les Yvelines.

De 78 à 81, elle est professeure au Danemark, à la Kunstakademi d’Aarhus. Puis revient à La Borne pour s’y établir définitivement. Elle est alors très active au Centre de céramique contemporaine de La Borne (CCCLB) en tant que membre, puis présidente, et vice-présidente. Souvent responsable des Résidences d’artistes, des artistes invités, elle s’implique également dans la programmation et l’installation des expositions.

Elle expose tout au long de sa carrière en France et à l’étranger et ses pièces sont dans les musées de la Présidence de la République (en 2000 sous Jacques Chirac), du comité de tourisme du Cher, Bourges, du musée National de la céramique de Sèvres ; du Danske Kunstcirkler, (DK), de Saint-Victor des Oules, et d’Uzech-les-Oules.

Charlotte Poulsen est venue à La Borne pour les fours à bois et pour les couleurs douces sur les grès que l’on peut employer. Elle a construit son four dans son jardin où il fonctionne toujours, quelques fois en alternance avec le four à gaz. Charlotte travaille le grès de La Borne, puis d’autres grès et mélange quelques fois les terres avec de la porcelaine.

Ses premières réalisations sont inspirées de l’élément marin dans lequel elle a baigné au Dannemerk. Puis les herbivores apparaissent, avec un grand faible pour la girafe au long cou, qui permettait à l’artiste de s’élever et de regarder la terre de haut. puis apparaissent d’autres animaux plus agressifs, Rhinocéros ou Hippopotames. Durant cette période, le grès brut éclabousse l’œil de couleurs rousses chatoyantes, ou plus claires, ou plus dorées ou plus blanche, mais émouvantes. Ces animaux sont courts sur pattes, ce qui les rend accessibles et amicaux, le cou alors s’allonge…

Puis en 2015, Charlotte prend une respiration nouvelle dans la peinture, en retrouvant ses premières influences comme Malévitch et ses couleurs cernées. Enfin ces dernières années, la pieuvre a happé la création de Charlotte Poulsen qui la rend charmante… le paradoxe éternel de Charlotte Poulsen…