L’exposition de la Galerie Prisme présente des pièces utilitaires que Dauphine Scalbert affectionne et cuit dans son four à bois qu’elle a construit et qui peut contenir jusqu’à 500 pièces.
Installée dans l’Yonne, à Lain, depuis une vingtaine d’années, Dauphine Scalbert est née à Lille en 1955. Elle suit les cours des Beaux-arts d’Amiens, puis se forme aux USA, de 1979 à 1984 en Corée, et de 1982 à 1984 également au Japon. Passionnée par cette civilisation, elle apprend le coréen. Elle s’est formée chez Pierre Mestre en 1973 et en 1976 chez Gustavo Perez au Mexique. Depuis, elle a été formatrice, a fait de nombreuses conférences à Bogota, Caracas, Paris et Saint-Amand en Puisaye, expose en France et à l’international.
L’exposition de la Galerie Prisme présente des pièces utilitaires que Dauphine Scalbert affectionne et cuit dans son fourDifférents types de four sont utilisés depuis l’antiquité, et nous ne pouvons tous les répertorier ici. Les principaux sont : Cuisson primitive sur feu de bois en plein air. Les fours à tirage vertical ascendant pour la cuisson des briques principalement. Les fours à tirage vertical renversé (Europe, pour les poteries). Les fours à tirage horizontal, à cheminée couchée. (Chine, Japon, et à Saint Amand en Puisaye) Les fours à flammes directes comme à Vallauris. à bois qu’elle a construit et qui peut contenir jusqu’à 500 pièces.
Elle utilise les terres de Puisaye, et affectionne les terres plutôt brutes, pas trop tamisées : « J’aime bien quand la terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. a encore une certaine saveur. »
Chancelia Debraux nous parle d’elle avec sensibilité :
Nous recevons à la galerie Prisme, une céramiste très discrète dont le travail sur la céramique utilitaire est très proche de nos aspirations. Ses nombreux voyages ont formé une personne curieuse, à la recherche de techniques diverses selon les pays mais en suivant une ligne directrice immuable : la simplicité. Ce seul mot nous évoque l’art japonais ou coréen, qu’elle connait sur le bout des doigts. Venez découvrir les céramiques de Dauphine Scalbert associées à des vanneries japonaises à l’occasion de cette exposition méditative.