Jusqu’en 2007, Alain Gaudebert travaille la terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. More en partant de son vide central, tourne les pièces, les déforme, les cabosse, les allonge et les décore. Déjà l’émail est son cheval de bataille et il y consacre ses recherches. Explorant les couleurs avec sensibilité mais opiniâtreté, il superpose les émaux à la limite du raisonnable, comme certains de ses prédécesseurs comme Alice Colonieu qui, dans les années 50, était à l’avant-garde de l’épaisseur infinie de l’émail.