Jusqu’au 3 mai 2022 vous pouvez voir au Centre Céramique Contemporaine de La Borne la restitution de la résidence d’Elsa Sahal et Dalloun entre 2020 et 2022.
Elsa Sahal vit et travaille près de Paris. Elle est sculptrice. Elle modèle des plaques de terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. pour créer des œuvres évoquant des formes organiques questionnant la représentation du corps féminin, du genre et de la sexualité. Soutenue depuis 2002 par la Galerie Papillon sa renommée est désormais internationale.
Dalloun est installé à La Borne. Il travaille la céramique depuis plus de 40 ans. Il est spécialiste de la terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. sigillée cuite au bois qu’il tourne pour former des bols et des objets utilitaires.
Cette rencontre paraissait improbable…
L’ambition de la résidence était d’expérimenter la réalisation, avec la terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. sigillée, de formes sculpturales aux dimensions importantes. L’idée paraissait stimulante : faire un travail de sculpture avec une terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. à l’aspect si particulier de la sigillée, rechercher la modernité de cette technique millénaire appliquée aux formes des corps et des sexes.
La rencontre n’a pas eu lieu. Les deux artistes le reconnaissent, déçus.
Ils n’ont pas pu travailler autrement que parallèlement en se raccrochant au seul point commun qu’ils ont trouvé pour stimuler leur travail : la couleur noire.
Et c’est ce que l’on voit.
Des noirs grecs les plus aboutis de Dalloun dans des bols tournés puissants,, mais aussi des formes marines réalisées à la plaqueLes grandes plaques de céramiques se déforment à la cuisson, c’est pourquoi les artistes des années 50 utilisent des plaques de Lave pour créer de grands décors. Seul Peter Orlando a réussi à trouver un mélange de pâte lui permettant de fabriquer de grandes plaques de céramique parfaitement planes..
Et Elsa Sahal a pu réaliser des sculptures avec des morceaux de corps entremêlés, émaillés d’un noir profond mat ou brillant en jouant sur les types de cuissonOpération consistant à soumettre des céramiques façonnées et séchées à l’action du feu, dans un four, pour les solidifier par durcissement de la pâte., gaz ou bois.
En rendant certaines de ses formes « utilisables », tables ou consoles, Elsa Sahal a pu solliciter les créations de Dalloun.
Le résultat est parfois superbe.
Luc Fontaine