Né aux Pays-Bas, Georges Sybesma a grandi à St Germain-en-Laye. Il tourne ses premières pièces dans l’atelier de sa mère céramiste.
En 1983, installé au nord de Limoges, il devient un tourneur de « gros » et sa dextérité au tourInstrument du tourneur : dispositif, actionné au pied, ou électrique, comportant un plateau rotatif horizontal sur lequel on pose la boule de terre à tourner. More étonne les néophytes et les artistes eux-mêmes. Puis il se forme au contact de Michel et Louise Gardelle, puis auprès de Brigitte Pénicaud et de Claude Varlan. Il joue avec la terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. More, les superpositions d’émaux et le feu.
Installé en 2000 à La Borne, il poursuit l’exploration des surfaces par peignage, scarification. Celles-ci sont un territoire vu du ciel, des paysages externes ou internes, labourés. Ses jarres gargantuesques cuites au bois ou au gaz sont inclassables…
Vous pouvez admirer ce vaseLes différentes parties d’un vase sont : le pied, la panse, l’épaulement, le col et la lèvre. More géant de 53 cm de haut chez Gabrielle Laroche, 12 rue de Beaune, 75007 Paris. Cette antiquaire spécialisée dans la Haute époque apprécie vivement la céramique contemporaine…
Et le premier ouvrage sur cet artiste est paru en 2011 : Georges Sybesma, Mondes mouvants par Aurélien Gendras.