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15° Parcours de la Céramique et des Arts du feu

Le 15° Parcours de la Céramique et des Arts du feu se tiendra du 20 au 24 septembre 2022 au Carré Rive-gauche

Inspirés par le Salon des arts du feu anglais, quelques marchands se réunissent sous forme d’association loi 1901 pour créer le Salon International de la Céramique de Collection et des Arts du feu en 1997, puis en 1999 et 2001 à l’Hôtel Dassault, au Rond-Point des Champs Elysées. Puis ils s’insèrent dans le Salon des collectionneurs en 2003 et 2005, et pour la dernière fois, dans les locaux de la Maison de l’Amérique Latine.

Après cette dernière édition, magnifique mais onéreuse, M. Bealu et ses coéquipiers lancent le Parcours de la Céramique et des Arts du Feu dans le Carré Rive-Gauche.

La sélection des antiquaires se fait par une commission qui se réunit plusieurs fois par an. Les galeristes doivent avoir une réelle connaissance dans leur spécialité, doivent présenter des pièces un peu exceptionnelles. Ils n’ont pas tous nécessairement des magasins, auquel cas ils sont invités par les galeristes du Carré. Toutes les époques sont présentes, bien qu’aujourd’hui, le contemporain soit un peu moins présent.

Cet événement fait venir de grands collectionneurs, des marchands français ou internationaux et des représentants des musées du monde entier. Les retombées de cet événement sont multiples et particulièrement positives.

Mécénat des musées, cette année : le MADD de Bordeaux. Une synergie s’est développée avec les musées français qui, dans le cadre d’un mécénat, prêtent chaque année des pièces qui sont exposées dans les galeries participantes. Cette année, c’est le MADD (Musée des Arts Décoratifs et du Design) de Bordeaux qui est à l’honneur.

C’est France Cruège de Forceville, bordelaise elle-même, qui a introduit ce musée avec lequel elle est en partenariat pour une étude très poussée sur le céramiste René Buthaud qu’elle connaissait bien. Un ouvrage plus détaillé que celui écrit par son père devrait sortir d’ici quelques temps.

Un cycle de Conférences a lieu pendant cet événement au Bistrot de Paris, 33 rue de Lille 75007 Paris.

JM Bealu et Fils, Christian Bealu

Faïences et porcelaines du XVI° au XVIII°

Christian Béalu s’est formé auprès de ses parents qui étaient antiquaires non spécialisés. Il fait des stages chez des antiquaires londoniens, qui présentaient des faïences européennes du XVIII° siècle. Sa passion est née de là. Dans sa grande galerie de la rue du Bac sont exposées des faïences et porcelaines européennes du XVI° au XVIII°. Ses coups de cœur vont vers des pièces réalisées lors de l’apogée de certaines manufactures, comme Strasbourg. Quelques fois Christian Béalu trouve de belles pièces dans les débuts des manufactures comme celle de Saint-Cloud.

Ecuelle ronde et son plat présentoir :

Ensemble en porcelaine de Chine à décor polychrome « pompadour » aux émaux de la famille rose de fleurs et branches fleuries de grenadiers et pivoines encadrant des écussons à motif d’aigle et de poisson attribués à Madame de Pompadour. Vers 1750. Epoque Qianlong (1736-1795). XVIIIe siècle.

 Largeur de l’écuelle : 24 cm ; Diamètre du présentoir : 25 cm.

Cf. un exemplaire de ce décor reproduit dans « Cargaison de Chine ; porcelaine de la Compagnie des Indes du musée de Lorient » page 65.,

3 rue du Bac, 75007 Paris

01.45.48.46.53 ou 06.07.45.48.60

bealu@wanadoo.fr

Bertrand de Lavergne

Spécialiste de la porcelaine chinoise

Bertrand de Lavergne collectionne depuis très longtemps, car il désirait une porcelaine Ming… Ceci vers les années 70. Ayant un deuxième métier, il se forme sur le tas à Drouot, dans les bibliothèques, chez les antiquaires et se fait l’œil. C’est vers 1985 qu’il s’installe en tant que marchand spécialisé en porcelaine chinoise d’exportation depuis celles des Ming. Ainsi que les tabatières qui s’adressent à des collectionneurs particuliers. Il devient expert dix ans après, au CNES (Chambre nationale des expert spécialisés) puis au CNE (Chambre nationale des Experts). Il fonde l’association des collectionneurs des Arts du feu. Nombreux au début. Personnellement, Bertrand de Lavergne collectionne les céramiques du XX° et les celles de la cérémonie du thé.

Les plus belles pièces sont les porcelaines réalisées pour les empereurs, portant leur cachet, et réalisées pour les palais impériaux. Ces pièces exceptionnelles sont rarissimes en dehors du marché chinois, mais cela peut arriver. Pour notre marchand, l’apogée de la porcelaine chinoise se situe pendant la période Kangxi, du nom du deuxième empereur de la dynastie mandchoue, qui régna de 1662 à 1722.

En revanche, les Porcelaines de la Compagnie des Indes sont nombreuses : elles étaient réalisées à Jind de Zhen comme celles pour l’empereur, mais ne suivaient pas le même circuit et étaient de moins belle qualité. Souvent, pour pallier ces défauts, elles étaient montées en bronze lorsqu’elles arrivaient en Europe. Les japonais ont découvert la porcelaine vers 1600. Et, rappelons-le, les allemands au XVIII° à Meissen…

Vase en porcelaine de forme Gu à fond céladon orné en bleu sous couverte et rouge de cuivre de cervidés et volatiles dans un paysage avec un pin, des rochers et des champignons lingzhi. Chine, époque Kangxi (1662- 1722).

Provenance : collection de Madame D. (France). Hauteur : 30,5 cm.

17 rue des Saints-Pères 75006 PARIS
Tél. 01 42 60 21 63 Fax. 01 39 55 97 88
bertrand.de.lavergne@wanadoo.fr

Maxime Charron

Royale Provenance

Maxime Charron a suivi une formation d’archéologie à la Sorbonne – Paris V, a obtenu son Master et continue avec un Master à l’Ecole du Louvre. Puis il travaille chez Christie’s et à Drouot. Il est à son compte cinq ans après son dernier Master.

Très vite, il s’intéresse à la porcelaine car il est possible d’en trouver assez facilement et d’effectuer des recherches dans les archives, après un achat de pièce non identifiée, ce qui le passionne… 

Ses coups de cœur sont esthétiques, ils vont vers des porcelaines dont les couleurs, les formes lui plaisent, souvent des pièces de Sèvres. Il aime le rapport à l’antique et les dessins épurés… Certaines carafes par exemple, sont influencées par l’antiquité étrusque, mais évoquée dans un style du XIX°.

Cela fait cinq ou six ans que Maxime Charron participe au Parcours, il en aime le côté festif et sympathique. Cette période de fin septembre permet d’ouvrir la saison. 

Rare assiette impériale en porcelaine de Sèvres du service particulier de l’Empereur Napoléon Ier

Assiette plate dite “à monter”, le marli à fond vert de chrome à décor en or d’une frise représentant des glaives à l’antique réunis par des rubans et entrelacés d’une guirlande de lauriers, entre chaque glaive une étoile à cinq branches, bordé de deux larges filets or ; le centre orné d’une rosace en or. Bon état général, légère usure de l’or, un éclat restauré au revers. Manufacture impériale de Sèvres, époque Empire, circa 1812.

Marque du peintre en vert de chrome : “13. ms. 12” (13 mars 1812). Marque postérieure au tampon rouge : “Manuf de FOËSCY / Fb S t Martin n° 45 / à Paris”.

  1. 23,5 cm.

5 rue Auber 75009 PARIS
Tél. 06 50 00 65 51
contact@royalprovenance.com
Porcelaines de provenance royale
→Invité chez Marie BIANCARELLI
10 rue de Beaune 75007 Paris

Bernard Dragesco et Didier Cramoisan

Porcelaines et Verreries anciennes

Bernard Dragesco et Didier Cramoisan se sont associés en 1985. Ils sont spécialisés en porcelaine et verreries anciennes. Et, depuis une dizaine d’année, cherchent également des pièces du XIX° et XX°

Didier Cramoisan a suivi des études de langues et de Relations publiques, puis s’est formé sur le terrain.

Leurs coups de cœur vont vers des pièces rares, dont l’état et la provenance sont intéressants, souvent Sèvres et Vincennes car les recherches dans les archives sont plus accessibles. C’est Bernard Dragesco qui est la tête chercheuse dans les archives, il fait également des conférences.

Ils ont été parmi les premiers à présenter des objets avec le dossier d’origine. C’est rarement possible de suivre tout le pedigree  des pièces. Mais les archives et les ventes aux enchères permettent de retracer l’histoire de ces pièces rares.

Leurs pièces sont souvent vendues au monde anglo-saxon, car les anglais et les américains sont amateurs. Mais ils ont beaucoup vendu aux musées américains : MET NY, Boston, Philadelphie, Chicago, San Francisco ou Nouvelle Orléans. En France : au Louvre, à Sèvres, à Fontainebleau, Limoges, etc.

Rare et important jeu d’échec créé de 1979 à 1988 par Jean-Claude Fein pour la Manufacture de Sèvres.

Damier en porcelaine émaillée et dorée. Pièces en biscuit de porcelaine blanche et bleu clair. Socle en bronze doré fixé sous le damier. Modèle créé par Jean-Claude FEIN. Manufacture Nationale de Sèvres Toutes les pièces sont signées et datées de 1979 à 1988 Dimensions du damier : 50,2 cm par 50,6 cm. Hauteur des pièces : de 5,7 cm à 11,7 cm

 

Bernard DRAGESCO – Didier CRAMOISAN
13 rue de Beaune 75007 PARIS
T. +33(0)1 42 61 18 20
bdragesco@orange.fr

France Cruège de Forceville

Céramiques du XX°siècle

Née dans une famille d’artistes, France est la fille de Pierre Cruège de Forceville, sorti major de l’Ecole des Beaux-arts de Bordeaux, élève de René Prou, et qui fut ensemblier toute sa vie. Nombres d’artistes furent ses amis comme René Buthaud, sur lequel il écrit un ouvrage, en 1996, Editions de l’amateur.

France est donc immergée dans l’art dès sa plus tendre enfance, elle devient antiquaire en passant toutes les étapes : les Puces, puis elle occupe des galeries successivement rue de la Grange-Batelière, rue de Verneuil, et enfin rue de Beaune.

René Buthaud est la grande histoire de sa vie : il fut témoin de son mariage, et France connait son œuvre sur le bout des doigts. Elle possède ses archives et travaille sur un nouvel ouvrage plus détaillé que celui de son père. Une grande admiration pour son travail et une grande connaissance de ses œuvres sont les moteurs de ses recherches sur cet artiste ayant mis au point le craquelé et la mise en perspective du dessin dans le volume du vase. René Buthaud était conseiller technique de Primavera et n’eut qu’un seul élève : Jean-Jacques Prolongeau…

“Jeune africaine se délassant”

Sculpture moulée/modelée/gravée.

Pièce unique (h.25cm x 35cm)  

C.1924 – Signée : RB  

Les craquelures de l’émail au feldspath, magistralement maîtrisées, assurent, en camaïeu, le décor.

France CRUÈGE de FORCEVILLE
2 rue Rossini 75009 PARIS
Tél. 06 89 30 30 88
forceville@orange.fr
→ Invitée chez ARBORESCENCE
25 rue de Beaune 75007 PARIS

Galerie Chamagne-Hardy

Céramiques du XX° siècle

Associés depuis trois ans, François-Xavier Chamagne et Maxime Hardy ont ouvert leur galerie au 3 rue de Beaune, 75006 Paris début juin.

François-Xavier s’est formé chez Christie’s Education puis chez son beau-père Luc Choveaux. Ce dernier est spécialiste de la période Art nouveau et Art déco en sculpture, verreries, céramiques et mobilier, ainsi qu’en peinture symboliste et Art déco. Au bout de sept ans, François-Xavier se sépare de lui et travaille seul pendant deux ans. Puis il ouvre une galerie au marché Serpette en évoluant vers le 50 à 70. Il y rencontre Maxime Hardy et s’associe avec lui lorsqu’ils ouvrent leur grand espace aux Puces, marché Paul Bert – Serpette.

Maxime Hardy démarre lui aussi avec son père, agrégé de lettres, qui laisse tout tomber à quarante ans. Se lance dans la brocante en commençant par deux ans aux Puces de Montreuil, deux ans aux Puces de Vanves, puis aux Puces de Saint-Ouen. Il démarre avec du cinquante, jusqu’aux années 80. Mais, cela ne marche pas… Il s’associe à un marchand du village Saint-Paul qui le fait évoluer vers le 30. Puis ils ouvrent Métropolis dans ce même marché vendent alors des pièces de cette période qui était à la mode.

Maxime travaille avec lui après ses études, mais il n’aime pas le 30. En 2007, Son père lui met entre les mains la bible du 50 : le livre de Pierre Staudenmeyer. C’est une révélation ! Stock acquis un an plus tard, il ouvre son premier stand : 4 M2 au  marché des Rosiers à St-Ouen en 2008, puis un an après, ouvre à Paul-Bert. De la céramique partout, Maxime fait ses armes : il vend une céramique par week-end alors que ses collègues vendent du mobilier à foison. Peu à peu il sait aménager un stand et grandit. Il s’associe avec François-Xavier à Paul Bert-Serpette, puis, après deux ans, ils ouvrent leur galerie 3 rue de Beaune, démarrant par une exposition réussie d’un peintre contemporain : Mathieu Wernert.

Ils se sont inscrits rapidement au 15° Parcours de la céramique et des Arts du feu, tous deux comprenant et aimant particulièrement la céramique.

Ils présentent cette année, un grand poisson de Jean Derval, mais également quelques pièces vers 1900, une immense céramique italienne, et ce qu’ils ont acquis depuis un an… N’hésitez pas à faire un petit détour pour rencontrer ces jeunes prometteurs…

Boîte sculpturale « poisson » par Jean Derval

France, Vallauris vers 1960

H: 27cm, largeur: 35cm, longueur: 42cm

CHAMAGNE-HARDY

3 rue de Beaune 75007 PARIS

Tél. 06.10.80.81.26

contact@galeriechamagnehardy.com

Céramiques modernes

Pierre – Richard Royer

Armétal

Fils de collectionneur, Pierre-Richard Royer a eu la chance d’être initié très tôt grâce à ses parents qui, dès l’âge de douze ans, l’ont entrainé en salle des ventes, dans les musées, chez les marchands. En 1965, il a la chance d’être au Palais Galiera pour la vente de la collection ADA, avec Maître Reims au marteau. Cependant, il fait ses prépas et intègre Polytechnique, et rentre dans le corps des assurances… non loin de Drouot… D’où la double activité de ses débuts.

Très tôt, il est passionné par les armes et les armures anciennes, ainsi que par la céramique. C’est sa mère qui lui transmettra son savoir sur la faïence des 16° et 17° et lui permettra d’avoir un regard acéré sur la céramique.

Il crée sa société en 1991 : Armétal, en référence à sa passion pour les armures et à l’art. Il choisit de ne pas prendre de galerie, ce concept commençant déjà à perdre de l’intérêt aux yeux du public. Cependant il est très vite connu, et vend rapidement aux musées français. Il a la chance de rencontrer rapidement M. Béalu et d’exposer au Salon de la Céramique et des Arts du feu puis au Parcours de la Céramique.

Il participe à trois Biennales des Antiquaires en 2000, 2002 et 2004. Continuant sa spécialité des armures anciennes, il eut la chance d’acquérir la Dossière d’armure de Charles Quint et de la vendre au Palais Royal espagnol, ce qui complétait l’ensemble.

Actuellement, il cherche des pièces de céramique italienne de la renaissance, de la verrerie et des émaux champlevé du moyen-âge ou des émaux peints des 16° et 17°. 

Une pièce exceptionnelle : Coupe d’amour à portrait de « Mansueta Bella » en majolique italienne polychrome.

Duché d’Urbino, vers 1530 – 1540.

Diamètre 23,5 cm

Provenance : Collection Imbert, Rome (N° 340)

Exposée aux Arts Décoratifs (N° 446), Paris 1911

Vente Palais Galliera (N° 79), Paris, 20 juin 1966

Vente Christie’s (N°1) Paris, 17 avril 2012

14 rue des Tournelles 75004 PARIS

Tél. & Fax. 01 48 87 60 06

Port. 06 08 54 70 31

prroyer@aol.com

 Invité chez Alexandre PIATTI

11 rue de Beaune 75007 PARIS

Galerie Laurence et Denis Vauclair

Majoliques et Barbotines

Amphore armoriée à décor de pivoines, Clément Massier, 1887, faïence aux émaux cernés.

Galerie VAUCLAIR
Laurence et Denis VAUCLAIR
24 rue de Beaune 75007 PARIS
Port. 06 09 48 27 86
info@galerie-vauclair.com