Afin de produire en plus grande quantité, ils s’agrandissent, achètent des grands fours, puis les fabriquent. Ils auront jusqu’à six fours dont deux qui marchent en permanence : l’un pour la cuissonOpération consistant à soumettre des céramiques façonnées et séchées à l’action du feu, dans un four, pour les solidifier par durcissement de la pâte. More des biscuits, l’autre, plus chaud, pour la cuissonOpération consistant à soumettre des céramiques façonnées et séchées à l’action du feu, dans un four, pour les solidifier par durcissement de la pâte. More des émaux. Les plus grands mesuraient un mètre quatre-vingt. Ils engagent deux tourneurs produisant deux cents pièces par jour chacun. Et finalement une soixantaine de villageois travaillent dans la poterieObjet en terre cuite, à différencier des porcelaines. On trouve des poteries mates, et des poteries vernissées. Les premières sont cuites sans glaçures, et restent donc poreuses, comme les tuiles, les pots de fleurs, etc.. Les poteries vernissées ont reçu un enduit protecteur, ou glaçure qui les imperméabilise. Les poteries sont cuites vers 1000°C, alors que les grès sont cuits vers 1200°C, et les porcelaines entre 1250 et 1450°C. Les poteries sont modelées, moulées, ou tournées. Le terme « Poterie » vient du Latin : « Potum » : indique d’abord l’usage d’un vase à boire. More. Comme la demande d’objets utilitaires est très importante, ils fabriqueront un nombre incalculable de pièces : cendriers, boîtes, cadre-photos, lampes, lampes ajourées, tables, vases, pots, cruches, coupes, services à thé, à café, assiettes décoratives, mais jamais de services d’assiettes usuels. Toutes ces pièces, sauf les plus petites, moulées ou estampées, seront tournées et décorées une à une.