Né au Proche-Orient, l’art de la céramique atteint en Grèce antique un haut niveau de qualité artistique. Il est également un témoignage majeur sur la vie et la culture des anciens Grecs. Les vases grecs nous sont parvenus en grand nombre : même si cela ne représente probablement qu’une part infime de la production de l’époque, plus de 50 000 vases en provenance de la seule Athènes subsistent aujourd’hui.
Les vases peints étaient principalement utilisés dans la vie quotidienne des familles les plus aisées, voire aristocratiques, dans le cadre du banquet ou pour la toilette. Certains étaient aussi choisis pour honorer les dieux ou les morts. Une céramique commune a été utilisée au quotidien.
Style proto-géométrique (1050 – 900 av JC)
Style géométrique (900 – 700 av JC)
L’art géométrique se caractérise par de nouveaux motifs, rompant avec l’iconographie minoenne et mycénienne : méandres et grecques*, triangles et autres motifs géométriques. Ils sont disposés en bandes séparées des zones noires par des triples lignes. Au fil du temps, l’équilibre entre bandes décorées et bandes sombres est rompu en faveur du décor : les méandres et autres motifs finissent par recouvrir tout le vaseLes différentes parties d’un vase sont : le pied, la panse, l’épaulement, le col et la lèvre. More.
Au Géométrique Moyen (850-770 av JC), la décoration figurative fait son apparition : ce sont d’abord des frises d’animaux identiques (chevaux, cerfs, chèvres, oies, etc.) qui alternent désormais avec des bandes de motifs géométriques
Au Géométrique Récent vers 750, apparaissent des figures humaines. Ces grands vases funéraires montrent principalement des défilés de chars ou de guerriers ou encore des scènes funéraires. Les corps sont stylisés mais avec des gestes bien identifiables.
Style orientalisant (725 – 625 av JC)
Ce style se déploie en particulier à Corinthe ; Il est caractérisé par une forte influence de l’art oriental : si l’Orient est beaucoup moins amateur de céramique peinte que la Grèce, sa peinture, sa sculpture et ses bronzes montrent une figuration attentive aux modèles naturels. Cette influence se traduit notamment par une nouvelle gamme de motifs.
Figures noires
Le style de la figure noire est inventé à Corinthe dès le viie siècle, mais il est surtout repris par Athènes qui le porte à son apogée lors de la période archaïque (vie siècle). Il se caractérise non seulement par le dessin de figures en noir sur fond d’argileTerre naturelle utilisée depuis la plus haute antiquité dans toutes les régions du monde (Moyen Orient, Egypte, Chine). Les premiers récipients fabriqués par l’homme sont en argile cuite à basse température dans des fours plus ou moins rudimentaires. More (plutôt rouge dans le cas d’Athènes), mais aussi par l’usage d’incises.
Figures rouges
Le style de la figure rouge apparaît à Athènes vers 530-520. Il constitue rapidement le fer de lance de la production attique, lui permettant de s’imposer comme seule grande école au cours de la période archaïque et à la période classique.
Il consiste en une inversion de la figure noire : le fond est peint en noir, les figures ayant la couleur de l’argileTerre naturelle utilisée depuis la plus haute antiquité dans toutes les régions du monde (Moyen Orient, Egypte, Chine). Les premiers récipients fabriqués par l’homme sont en argile cuite à basse température dans des fours plus ou moins rudimentaires. More ; les détails sont peints et non plus incisés. Les Grecs possèdent une multitude de récipients, aux formes variables dans le temps et dans l’espace, certains disparaissant au fil du temps. Les notions de mesure et de standardisation interviennent dans la production