Les Étrusques (900 à 264 av JC)
Les étrusques forment un peuple qui a vécu dans le centre de la péninsule italienne depuis le X° s. jusqu’à la prise par les Romains de Velzna en 264 av JC.
Les vestiges de céramique étrusque nous sont principalement parvenus par les chambres funéraires mises au jour. La plus grande partie est constituée de poteries décorées, destinées à accompagner le défunt dans l’au-delà. Quelques objets particuliers, comme les canopes de Chiusi, montrent leur maîtrise dans la représentation de la figure humaine et la liberté de déformation des corps à des fins d’expressivité suivant les principes de l’esthétique étrusque.
La céramique était largement utilisée par les Étrusques dans les usages domestiques mais également pour les décorations des toits, (acrotères* et antéfixes*), et même pour les sarcophages figurés (sarcophage des Époux). Quelques objets votifs en terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. More cuite ont également été retrouvés.

Civilisation romaine (753 av JC - 476 ap JC)
La céramique sigillée est une céramique fine destinée au service à table caractéristique de l’Antiquité romaine. Elle se caractérise par un vernis
La céramique à reliefs moulés et à engobeBarbotine, naturelle ou colorée par des oxydes, dont on recouvre une pièce crue, soit pour dissimuler la couleur ou la texture de la pâte, soit pour la décorer. Le décor d’engobage à la poire se fait avec une barbotine finement tamisée, à consistance assez épaisse ; afin de donner adhésion et fluidité, on ajoute de la gomme. L’engobe est recouvert d’une glaçure avant la dernière cuisson. Procédé connu depuis l’antiquité. More rouge était pratiquée depuis des siècles dans le monde hellénistique, mais elle était mate. C’est en Toscane, à Arezzo au premier siècle avant notre ère que l’engobeBarbotine, naturelle ou colorée par des oxydes, dont on recouvre une pièce crue, soit pour dissimuler la couleur ou la texture de la pâte, soit pour la décorer. Le décor d’engobage à la poire se fait avec une barbotine finement tamisée, à consistance assez épaisse ; afin de donner adhésion et fluidité, on ajoute de la gomme. L’engobe est recouvert d’une glaçure avant la dernière cuisson. Procédé connu depuis l’antiquité. More allait devenir un vernis
Ce type de poterieObjet en terre cuite, à différencier des porcelaines. On trouve des poteries mates, et des poteries vernissées. Les premières sont cuites sans glaçures, et restent donc poreuses, comme les tuiles, les pots de fleurs, etc.. Les poteries vernissées ont reçu un enduit protecteur, ou glaçure qui les imperméabilise. Les poteries sont cuites vers 1000°C, alors que les grès sont cuits vers 1200°C, et les porcelaines entre 1250 et 1450°C. Les poteries sont modelées, moulées, ou tournées. Le terme « Poterie » vient du Latin : « Potum » : indique d’abord l’usage d’un vase à boire. More rencontra un très grand succès dans le monde méditerranéen à partir du règne d’Auguste. Plusieurs grands centres de production sont connus et il est possible d’en retracer l’histoire, en particulier celle de leur déplacement vers les provinces romaines en liaison avec la mobilité des nombreux commerçants italiens et des légionnaires romains.

L'introduction de la production en Gaule
Les conquêtes de César, puis l’organisation augustéenne des provinces a déplacé le centre de gravité de l’occident romain vers le nord. La présence, au tournant de notre ère, de très nombreuses légions au nord de la Gaule sur le Rhin a entraîné l’émergence rapide d’un important marché de biens de consommation par les romains dans ces régions.
La Graufesenque:
Il s’agit d’un des ateliers les plus célèbres et les mieux étudiés. Il se situe en France dans l’Aveyron près de Millau. La diffusion de sa production fut exceptionnellement étendue et se retrouve dans tout l’occident romain, mais aussi dans la Germanie libre ainsi qu’en Grèce, en Syrie, en Égypte et sur les côtes de la mer Noire. La Graufesenque fut le centre de production le plus important du I° siècle. Des aménagements considérables permettaient une production en quantités énormes : on a ainsi retrouvé une structure de plus de onze mètres de long, identifiée à un fourDifférents types de four sont utilisés depuis l’antiquité, et nous ne pouvons tous les répertorier ici. Les principaux sont : Cuisson primitive sur feu de bois en plein air. Les fours à tirage vertical ascendant pour la cuisson des briques principalement. Les fours à tirage vertical renversé (Europe, pour les poteries). Les fours à tirage horizontal, à cheminée couchée. (Chine, Japon, et à Saint Amand en Puisaye) Les fours à flammes directes comme à Vallauris. More qui fut en service de 80 à 120 ap JC environ.
