C’est la période des grandes pyramides de Saqqarah et de Gizeh. Les potiers produisent des pièces à peine lustrées, ressemblant à un biscuitPièce de céramique, en porcelaine ou en faïence, qui a déjà subi une cuisson. Elle pourra ensuite recevoir des décors et être recuite, une ou plusieurs fois. More* de porcelaineProduit céramique à pâte fine, compacte, généralement blanche, translucide en faible épaisseur, vitrifié dans sa masse, et revêtu, le plus souvent d’une couverte brillante et transparente de caractère Feldspathique ou plombeux. Le composant essentiel de la porcelaine est le Kaolin, argile blanche, cuite à haute température. More, ou recouvertes d’un enduit très mince.
A partir du Moyen Empire, un autre type de production apparait, ce sont des objets de petite taille de couleur bleue, dont la pâteComposition obtenue en mélangeant, dans des proportions variables, différents matériaux (argiles, sables, quartz, feldspath, etc..) choisis selon le type de céramique que l’on désire obtenir (grès, faïence, porcelaine, etc..) More et la surface sont vitrifiées. Dans l’Egypte ancienne, le bleu est lié au sacré et au divin. Le turquoise et le Lapis-Lazuli inspirent la céramique bleue. Celle-ci est réalisée grâce à la pâteComposition obtenue en mélangeant, dans des proportions variables, différents matériaux (argiles, sables, quartz, feldspath, etc..) choisis selon le type de céramique que l’on désire obtenir (grès, faïence, porcelaine, etc..) More qui est très siliceuse et à la découverte du cuivre dans l’est de l’Egypte. La couverteEnduit vitrifiable, transparent, incolore ou coloré par des oxydes, dont on recouvre les céramiques pour leur donner un aspect brillant. More et la terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. More se mélangent intimement et vitrifient ensemble. Ce sont toutes ces merveilleuses pièces comme les amulettes d’hippopotames, de singes, de scarabées ou les statuettes (Ouchebtis) des pharaons ou défunt de haut rang, ou bien les bijoux (colliers, pectoraux, etc.) Cette technique est complètement maitrisée par les potiers dès le XVI°s av JC.