En Égypte antique, la culture de Badari (dès -5500) offre une belle céramique rouge polie à bord noir.
Pendant cette période prédynastique, on trouve une grande variété de vases en terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. More cuite, utilisés comme vaisselle ou pour stocker les aliments. Certains sont décorés d’une large bande noire obtenu par enfumageProduction fortuite ou volontaire de fumée au cours d’une cuisson en réduction, provoquant un noircissement des poteries. More dans la partie supérieure et d’une pansePartie centrale renflée d’un vase ou d’un pichet. More rouge polie. D’autres sont rouges ornés de motifs géométriques blancs.
C’est la période des grandes pyramides de Saqqarah et de Gizeh. Les potiers produisent des pièces à peine lustrées, ressemblant à un biscuitPièce de céramique, en porcelaine ou en faïence, qui a déjà subi une cuisson. Elle pourra ensuite recevoir des décors et être recuite, une ou plusieurs fois. More* de porcelaineProduit céramique à pâte fine, compacte, généralement blanche, translucide en faible épaisseur, vitrifié dans sa masse, et revêtu, le plus souvent d’une couverte brillante et transparente de caractère Feldspathique ou plombeux. Le composant essentiel de la porcelaine est le Kaolin, argile blanche, cuite à haute température. More, ou recouvertes d’un enduit très mince.
A partir du Moyen Empire, un autre type de production apparait, ce sont des objets de petite taille de couleur bleue, dont la pâteComposition obtenue en mélangeant, dans des proportions variables, différents matériaux (argiles, sables, quartz, feldspath, etc..) choisis selon le type de céramique que l’on désire obtenir (grès, faïence, porcelaine, etc..) More et la surface sont vitrifiées. Dans l’Egypte ancienne, le bleu est lié au sacré et au divin. Le turquoise et le Lapis-Lazuli inspirent la céramique bleue. Celle-ci est réalisée grâce à la pâteComposition obtenue en mélangeant, dans des proportions variables, différents matériaux (argiles, sables, quartz, feldspath, etc..) choisis selon le type de céramique que l’on désire obtenir (grès, faïence, porcelaine, etc..) More qui est très siliceuse et à la découverte du cuivre dans l’est de l’Egypte. La couverteEnduit vitrifiable, transparent, incolore ou coloré par des oxydes, dont on recouvre les céramiques pour leur donner un aspect brillant. More et la terreLa terre provient de la décomposition des roches sous l’action de l’eau de pluie, des glaciers, ou même du vent. Elle varie donc en fonction de la composition chimique des roches qui l’entourent, et l’on trouve des terres qui varient en qualité, couleur, plasticité, finesse ; certaines contiendront des inclusions organiques. On distingue les argiles, les grès et les porcelaines selon leur composition. More se mélangent intimement et vitrifient ensemble. Ce sont toutes ces merveilleuses pièces comme les amulettes d’hippopotames, de singes, de scarabées ou les statuettes (Ouchebtis) des pharaons ou défunt de haut rang, ou bien les bijoux (colliers, pectoraux, etc.) Cette technique est complètement maitrisée par les potiers dès le XVI°s av JC.
Les potiers cherchent à obtenir de nouvelles couleurs en particulier le jaune à base d’antimoine et de plomb. Sous le règne d’Aménophis III, les artisans réalisent des vases modelés ayant une couverteEnduit vitrifiable, transparent, incolore ou coloré par des oxydes, dont on recouvre les céramiques pour leur donner un aspect brillant. More rouge brillant. Et de ce merveilleux bleu sont recouvertes des coupes décorées de papyrus, de nénuphars ou de poissons (carpes du Nil symbole de renaissance, comme en Chine d’ailleurs…). Les pièces ont une glaçure plus épaisse qui se fendille quelque fois.
En 671 av JC., l’Egypte est conquise par les Assyriens. En 525 av JC., elle fait partie du grand Empire perse puis retrouve son indépendance en 404 av JC.
En 671 av JC., l’Egypte est conquise par les Assyriens. En 525 av JC., elle fait partie du grand Empire perse puis retrouve son indépendance en 404 av JC.
Les artisans façonnent des objet de faïence dans une pâte très fine. Le vert pâle, caractéréistique de cette période est obtenu par un dosage de cuivre et de fer.. Ils recherchent également des glaçures brillantes bleu vif eet bleu ciel.
Cette période se reconnait par une influence grecqueOrnement composé d’une suite de lignes droites qui reviennent sur elles-mêmes en formant toujours un angle droit. More très marquée : les poteries sont en pâteComposition obtenue en mélangeant, dans des proportions variables, différents matériaux (argiles, sables, quartz, feldspath, etc..) choisis selon le type de céramique que l’on désire obtenir (grès, faïence, porcelaine, etc..) More tendre, grossière, tantôt peinte sur la surface nue, tantôt couverteEnduit vitrifiable, transparent, incolore ou coloré par des oxydes, dont on recouvre les céramiques pour leur donner un aspect brillant. More d’une glaçure. Cette production continue jusqu’au début de l’ère chrétienne. La technique égyptienne perdurera jusqu’à la naissance de l’islam.